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Enfant du Quinto Sol
30 octobre 2013

Lui

 

La façon qu’il a de s’assoir en tailleur. Le bruit de ses lèvres quand il fume sa cigarette.  Les rires qui viennent ponctuer ses phrases. Ce scintillement dans les pupilles, le trait de ses paupières quand il se laisse aller, et les rides au coin des yeux quand il sourit. [toujours] malicieusement.  Son parfum au gout de gingembre. Ses longues mains, chaudes. Ses doigts d’éclaireur, de dompteur, de sculpteur. Ce profil singulier, quand il se concentre, son nez de petit garçon. Cette façon de hausser les épaules. De se moquer aussi. De moi, entre autre, et de tout. Juste pour rire, pour de faux. Cette arrogance d’homme libre qui brûle l’envie, ses envies, la moindre envie. D’homme fort, serein, que rien n’atteint. Et puis ses coups de folies qui reprennent leurs droits.  Ses désirs d’ailleurs. Cette manie de chanter, de raconter les chansons comme des brouillons, pour répondre aux questions. La voix qu’il prend quand il répond au téléphone, un appel important, et la manière dont il croise les jambes, comme pour échanger son personnage. Le bout de cri qu’il laisse s’échapper quand il jouit dans mon oreille, en écho. Son nom. De tzigane breton, on ne sait pas trop. Son histoire, en écho, en miroir. Cette manie(re) qu’il a de passer de l’enfant libre, facétieux, charmeur, malicieux  à l’Homme, avide, torride, sombre, profond, et joueur, presque voleur, fabulateur, dominateur. Quel que soit l’instant, le moment, le mouvement.  Son histoire, son pouvoir. Sa force, sa faiblesse, son bout de noir, sa lumière, son espoir. Doux, rêveur. La force des aventuriers, et de certains autres solitaires, ceux qui poussent la porte d’un café parce qu’ils ont cinq minutes à tuer. Et en ressortent comme une bouffée de liberté. D’insolence, d’arrogance, ou juste d’innocence. Ma beauté.

Mais il faut pas que tu désespères

Perds pas espoir

Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire.

Ce sera plus des mensonges

Quelque chose de grand
Qui sauve la vie
qui trompe la mort
qui déglingue enfin le blizzard.

 

 

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27 octobre 2013

Back to Black

 

Me and my head high
And my tears dry
Get on without my guy.

And I tread a troubled track,
My odds are stacked

I'll go back to black.

 I love you much
It's not enough
You love blow and I love puff
And life is like a pipe
And I'm a tiny penny rolling up the
Walls inside.

We only said goodbye with words,
I died a hundred times
.

 

 

15 octobre 2013

T'imagines ?

Un trilby noir comme avant, un anneau aux motifs torsadés et sa bille d'argent. Un sourire farceur, les yeux bien dessinés, rêveurs. La roulotte rouge au fond du jardin, des loups à moitié chiens, des refrains. Une cuisine aménagée en plein air, des airs de désert. Et de demain, un verre de vin. Vin de serpent, ou vin de raisin. Les mains sur les cordes, la capture d'images, la peinture sauvage, la nature, le voyage. de la tête, des âmes, et des corps. Qu'on se noie dans notre décor, à déterrer le trésor, ces aventures qui valent de l'or. On va sourire, lui montrer les crocs à la vie, lui faire passer l'envie. On sera beaux, c'est clair, surtout toi, j'dis pas le contraire. On sera beau, on sera fiers, j'ai envie de vivre à notre manière, parfois de tout laisser derrière, de faire briller ma lumière, valser les repères. T'imagines ? 

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