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Enfant du Quinto Sol
15 décembre 2012

Louer une voiture.Conduire avec la fille à la

Louer une voiture.
Conduire avec la fille à la vanille.
Boire du rhum en même temps.
Conduire bourrée
Monter le volume, de la minimale au maximum.
Vasciller, éttouffer de rire.
Voire des beaux spécimens qui se promènent.
Crier et montrer ses seins.
Puis appuyer sur l'accelerateur.
Sortir, puis rentrer à l'intérieur, après une clope, ou bien un joint.
Aller se noyer dans le son.
Se faire draguer.
En jouer.
Se faire payer des shooters.
Et les envoyer chier.
Sortir.
Errer. Sur les pavés.
Crier et puis chanter.
Se faire accoster. En rigoler.

Souffler.

Y a celles qui rêvent d'amour d'avoir trop consommé, et celles qui rêvent d'amants, d'avoir trop aimé.

 

 

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15 décembre 2012

Toujours quand tu dors

Je me sens si seul ce soir
Tu es là pourtant dans mon lit, dans ma nuit
Je f'rais mieux d'me coucher contre ton corps
Au lieu d'rester la a fumer encore et encore
Mais tu sais, pour moi
Y a des choses simples qui n'le sont pas...
Et c'est toujours quand tu dors
Que j'ai envie de te parler
C'est toujours quand tu dors
Que moi j'dors pas...

Comme un lamentin qui s'lamente
Dans les eaux troubles du manque
J'ai la mort aux trousses qui me fout les foies
Qui me hante, qui me tente
Qui me vante son antre
Et combattant immobile
J'écoute bouillir mon sang, ma bile
Et battre a mes tempes
Le décompte du temps
Et c'est toujours quand tu dors
Que j'ai envie de te parler
C'est toujours quand tu dors
Que j'veux pas crever...

Et la nuit s'éternise
Et moi j'penche comme la tour de Pise
Fatigué sur un dernier dessin
Encore un qui raconte que j'me sens pas bien
Alors j'ai sommeil, mais j'veux pas dormir
Alors je veille, je sais qu'un jour tu vas partir...
Parce que c'est toujours quand tu dors
Que j'ai envie de te parler
C'est toujours quand tu dors
Que moi j'dors pas...

...Et le bleu du p'tit matin me délivre enfin
Et je fume mon dernier joint
Et c'est déja demain...

[ Mano Solo ]

14 décembre 2012

Rêves interdits

Jouir de son jardin secret dont même les portes semblent effacées. Y pénétrer discrètement pour cultiver quelques fleurs du mal. Voir à travers cette romance d’adolescent sur mon petit écran, voir à travers ce sourires crispé et ses yeux fait de toutes les immensités promises, le loup que tu étais. Voir à travers ses cheveux décoiffés noirs de nuit, son teint pâle, et ces ardeurs platoniques.  Et ce qui me fait sourire quelque part c’est que tu étais un vrai mystère, qui aurait pu cacher le meilleur comme le pire, une âme que je savais comprendre sans rien savoir, à l’écart du temps et de la vie. Comme le héros de l’histoire dans mon écran.  Je t’appelais le loup, parce que je ne savais ce que tu étais, fuyant, glacial, et sauvage. Nos rencontres  n’étaient que silences et regards qui s’entrecroisent. Je me souviens que tu n’avais plus prononcé un seul mot quand par mégarde on s’était frôlé, et j’étais parti en regrettant de t’avoir demandé ta cigarette. « On a baissé nos armes, on a laissé nos mots, pour une métaphysique, à devenir tarés ».  Aujourd’hui les remparts s’effondrent, laissant place à cette lucidité tranchante qui nous montre du doigts comme deux fous qui avaient peur du monde.

 Tes mots me manquent et surtout tes silences. Ces réponses que je n’avais pas.

J’ai le cerveau enfumé par mes rêves sans fin, et ma mémoire qui me joue des tours. J’ai cette inquiétude qui me guette et me torture, la peur de ne plus jamais te revoir, ou que tu sois peut être mort quelque part, « car dans la rébellion, je t’avais attendu… Mais comme une ombre, je te suivrais, tu vois, s’il faut qu’un jour tu sombres, je serais près de toi ».

 

Au réel (quelques année plus tôt)

(...)
Pourquoi tu cris au fond de ma nuit
Des plaintes sournoises, un sifflement
Au creux de ta main, morceau d'oubli
Des craintes sourdes, ainsi je mens?
Allez viens partager mon banc
On se posera face à la mer
laisser nos larmes agrandir cette flaque sur le ciment
Larmes au gout de sel, un brin amer
[on reparlera d'ouvrir un bistrot]
Pour voler la fin de la fête
Tu te passera d'être beau
j'en oublierai d'être bête.
Et on retracera nos souvenirs
Avec nos doigts d'enfant sur le sable
tu respireras l'air du délire
Dont la lâcheté m'accable
A nourrir le fruit de cette plante carnivore
A cultiver l'imaginaire
Dont l'espoir qui nous dévore
Nous supplie en vain de rester fier...

(...)

Allez viens partagez mon quai
Pupille brouillée dans cette fumée évanescente
Chapeaux et valises pressées, stressées
Oppressés dans la descente.
On se la ré-échangera cette cigarette
Quand la foule regarde sa montre
Et on fumera la fin de la fête
J'ai peur, mais faut pas que je le montre.
Et je rêve, au fond de ce bordel
Un geste de ta part, une délivrance
Alors je trace à tire d'aile
En me répétant que rien n'a de sens.

(...)


Allez viens partager mon rêve
Le cul posé devant le bahut
Se croire fort à chanter la trêve
L'esprit vagabond au fond de la rue
Et on enchainera nos pétards
Les yeux rouges au fond de la foule
la pupille éclatée par le désespoir
Marche rythmé, se prendre au moule.
Mains dans la mains
on re-criera LIBERTE
Mains dans la mains
on se redira d'oublier
Serre-la moi fort
faut pas céder
Dis-moi encore
de ne pas t'aimer.
Promenade folle des insomniaques
Ceux qui jouent avec la nuit
La cervelle abruti par le crack
Insolente beauté d'un autre vie
Dis-leur que tu savoure ma perdition
Alors on crachera sur les sentiments
de manifs en manifestations
On se cachera, et toi par quel sens tu mens ?

 

 

 

14 décembre 2012

Brume

Noyer mes souhaits dans un verre de vin, et y faire couler les larmes. Plus de déchirement mais la mélancolie chante comme une douce chanson dont je connais maintenant le refrain. J'ai atteint cette étage, cet état de neutralité sans vie, pour rester en vie. Je subis les secousses comme des mises en danger, de ma tranquillité. Alors je regarde cette histoire qui me fait chialer, entre une putain et un alcoolique. Qui me remue au plus profond, s'accroche à moi quand je n'en veux pas. C'est cette beauté qui me prend aux tripes, me pend au cou, aux heures ou je suis encore debout.

 

Quand c'est pas le mal de vivre, c'est la peur de mourir.

 

J'ai un nouveau cœur, dont il me manque certains souffles, j'essaie de suivre, mais je m'essouffle. Et me prend des claques en papiers à brûlés que j'incinère dans la gueule de ma cheminée. Il n'y a que l'amour pour guider mon âme, la ou je ne le puise pas, je m'épuise et tourne les pas. Je suis navrée d'échouer dans ce qui m'anime , de douter même de cela, d'avoir peur encore une fois. Qui suis-je pour eux ? Mes êtres que j'aime tant, tout ce qu'ils voient de moi sont des débris qu'ils prennent en gueule. J'ai envie de couper, de me couper de cette effervescence, à chaque fois que j'y pense, je recule d'un pas, il n'y a plus que mon univers que j'aperçois. Quand celui-ci n'est pas enfumé par mes pensées suspectes. J'ai l'impression d'être. Le propre fantôme de mon existence, qui attend sagement sa chance. 

 

solitude_by_2D2F

 

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