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Enfant du Quinto Sol
16 novembre 2015

Opi ka Noba

Je me dis que c'est pas que c'est nul de grandir mais que ça me va pas.

Derrière les barrières de nos corps. Je préfère les crevasses de néant que les barricades du cerveau. Petite part de néant hasardeux. Battre en retraite. Ma peau est une toile blanche, peinture sans âme qui attend de recevoir les traces du passé, trainés opaques du souffle acéré, la vie m'a marqué avec ses dents, marquée au fer rouge, mordu au sang. J'attends. Le reste de mes ossements. Poupée déglinguée, l'Opikanoba ne m'a pas épargné. Je sens encore son souffle chaud le long de mes reins. Le long de mes joues, les nuits ou je suis encore debout. J'rêve
de lier les deux bouts, sans dessus dessous, et puis, sans vices et sans tabou. Sentence de l'existence, renier ma trêve. Tromper le jour pour qu'il m'achève. Frôler la fete avec Mister Tambour, qu'il m'achève moi je vois le jour. Je bois de l'amour avec du rhum. Visions chaudes et nauséeuses. Et mes pensées nébuleuses. Qu'on fait tourner comme un album. Ou un vynil crépitant, sans comprendre le sens de ses dérèglements.
Faudra mettre tout ça au clair, avant de rédiger des éclairs, à imprimer dans la chair. Sourire des absurdités du récit. Et puis, tant pis.

 

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